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"Mon cousin"Projection du film "Mon cousin" de Jan Kounen le mardi 3 novembre 2020 à 18 heures et le mercredi 4 novembre 2020 à 14 heures. Tarifs : 5€50 / 4€50 (adhérent). Important : en raison du couvre-feu qui nous touche, nous avançons l'horaire habituel de séance nocturne à 18 heures. Voici les modalités pratiques pour vous accompagner au mieux : Fiche du film : Comédie française Réalisé par Jan Kounen Avec Vincent Lindon, François Damiens, Pascale Arbillot Durée : 1h44 L'histoire : Pierre est le PDG accompli d'un grand groupe familial. Sur le point de signer l'affaire du siècle, il doit régler une dernière formalité : la signature de son cousin Adrien qui détient 50% de sa société. Ce doux rêveur idéaliste qui enchaine gaffes et maladresses est tellement heureux de retrouver Pierre, qu'il veut passer du temps avec lui et retarder la signature. Pierre n'a donc pas le choix que d'embarquer son cousin avec lui dans un voyage d'affaire plus que mouvementé où sa patience sera mise à rude épreuve. Quelques anecdotes sur le film : Jan Kounen à la tête d'une comédie Avec "Mon cousin", Jan Kounen réalise une comédie, un genre auquel il n'est pas habitué. C'est le producteur Richard Grandpierre, avec qui il travaillait sur un scénario de film fantastique, qui lui a proposé la mise en scène de ce feel-good movie avec Vincent Lindon et François Damiens. Il se rappelle : "Je sursaute un peu : il y a dix ans que je suis absent du grand écran, et je me vois plutôt faire mon retour avec un film de science-fiction, ou un polar ou un film social, ou je ne sais quoi d'autre, mais en tout cas, pas avec une comédie sentimentale, qui est un genre dans lequel, en tant que cinéaste, je ne me projette absolument pas. À l'époque, j'en suis même très loin, puisque je suis plongé dans la réalité virtuelle. Quand même, comme la distribution m'excite - Vincent Lindon est l'acteur français qui, en ce moment enflamme le plus ma curiosité et je fantasme depuis longtemps sur François Damiens - je demande à Richard de m'envoyer le scénario. Non seulement il m'amuse, ce qui est rare, mais je m'aperçois qu'il contient les fondements de ce qu'est, pour moi, une comédie « à la française » : une histoire originale, bâtie autour de deux types qui ne se supportent pas mais qui doivent être ensemble, jouée par deux grands acteurs très différents l'un de l'autre." Un feel-good movie Jan Kounen voit "Mon cousin" comme une comédie sentimentale et familiale, un genre qu'il voulait explorer depuis longtemps. Il raconte : "Même si le potentiel émotionnel de la situation était énorme et si j'avais deux acteurs brillants, pour moi, qui a toujours pris un malin plaisir à casser l'émotion dès qu'elle pointait son nez, arriver à casser l'armure de deux gars enfermés dans leur folie respective, relevait du défi personnel. Mais je me suis dit que si je me faisais confiance et si j'y mettais de la délicatesse, en m'abstenant par exemple de mettre de l'humour à l'intérieur des moments d'émotion, alors, j'y arriverais. Je suis content d'avoir fait ce film aussi pour cela : il part d'un endroit et arrive à un autre. Il y a presque deux films en un. Je trouve que, lorsqu'on va au cinéma, c'est bien de traverser une histoire qui vous enrichit, J'essaye donc toujours que mes films apportent un petit « plus ». Parfois, c'est une vision différente du monde, parfois une critique de la société. Peu importe sa nature. En ce qui concerne Mon cousin, j'espère que ce petit « plus » sera qu'il apporte du plaisir et de la gaîté. Naissance du projet Avant cela, c'est Vincent Lindon qui, après dix ans de films sociétaux et de rôles graves, avait envie d'un personnage exubérant dans une comédie. Il est allé voir Richard Grandpierre et, avec le scénariste Fabrice Roger-Lacan, a réfléchi à un scénario. Jan Kounen précise : "Vincent, qui ne fait jamais les choses à moitié, s'est investi à 100 % dans l'histoire. Il a participé à l'écriture du scénario et à celle des dialogues, et pas seulement pour son propre rôle. Son implication dans le film et surtout sa présence au casting ont été pour beaucoup dans ma décision de participer au projet. J'avais très envie de le voir s'énerver dans un personnage de grand bourgeois survolté." Avis de la presse : |
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