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"Folies fermières"Projection du film "Folies fermières" de Jean-Pierre Améris le mercredi 15 juin 2022 à 14 heures et 20h30. Tarifs : 5.50€ / 4.50€ (adhérents MJC). Attention : les projections du film "Folies fermières" sont programmées le mercredi 15 juin et non le mardi soir comme nous avons l'habitude de le proposer. Comédie de Jean-Pierre Améris Durée : 1h49 min Avec Alban Ivanov, Sabrina Ouazani, Michèle Bernier, Bérangère Krief L'histoire : David, jeune paysan du Cantal, vient d'avoir une idée : pour sauver son exploitation de la faillite, il va monter un cabaret à la ferme. Le spectacle sera sur scène et dans l'assiette, avec les bons produits du coin. Il en est sûr, ça ne peut que marcher ! Ses proches, sa mère et surtout son grand-père, sont plus sceptiques. Quelques anecdotes sur le film : Une histoire vraie Les Folies fermières s'inspire d'une histoire vraie, que Jean-Pierre Améris a découverte en janvier 2018 lorsqu'il est tombé sur un reportage consacré à David Caumette aux actualités régionales de France 3. Le metteur en scène se rappelle : "Son récit a résonné en moi comme une évidence : j'allais en faire un film. Trois semaines plus tard, ma productrice, Sophie Révil, et moi nous rendions dans le Tarn pour rencontrer David." Le tout pour le tout David Caumette est parti du constat suivant : depuis 2010, vingt-sept fermes disparaissent chaque jour en France dont un tiers en élevage. Plus de 350 agriculteurs se suicident chaque année, soit presque un agriculteur chaque jour. Il développe : "Cette dure réalité ne nous a pas épargnée sur ma commune de Garrigues dans le Tarn. Dans les années 1950, plus de la moitié de ses deux-cent cinquante habitants vivaient des métiers de l'agriculture. Aujourd'hui, la commune compte toujours autant d'administrés mais il ne reste qu'une dizaine d'agriculteurs." "Je suis le SEUL et DERNIER éleveur du village. En 2007, la ferme familiale étant la seule à résister encore, j'ai fait le choix de démissionner de mon poste de directeur d'exploitation en lycée agricole, pour reprendre ce seul et dernier élevage avant qu'il ne disparaisse à son tour." "Ce challenge fou a surpris beaucoup de monde : ma famille, qui s'est opposée à mon installation en tant que jeune agriculteur ; les anciens de la commune, qui m'appelaient le fou du village ; les organismes agricoles qui ne croyaient pas du tout en ma réussite." "Persuadé que « les Folies sont les seules choses qu'on ne regrette jamais » j'ai alors pensé que plus il y aurait de fous dans mon projet, plus on aurait des chances de sauver cette exploitation et de démontrer ainsi par des actes, que si on laissait les agriculteurs se diversifier et innover en France, on pourrait alors les sauver, eux et leurs fermes." "C'est en posant ce diagnostic que les Folies Fermières sont nées car pour moi, seuls les fous sont capables d'ouvrir les portes qu'emprunteront ensuite les sages !" Avis de la presse : |
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