MJC Chenôve

Fiche du film :
Comédie dramatique française
Réalisé par Jennifer Devoldere
Durée : 1h40 min
Avec Karin Viard, Melvin Boomer, Steve Tientcheu

L'histoire :
Après avoir raté le concours d'entrée en médecine, Léopold intègre par défaut l'école des sage-femmes en cachant la vérité à son entourage. Alors qu'il s'engage sans conviction dans ce milieu exclusivement féminin, sa rencontre avec Nathalie, sage-femme d'expérience au caractère passionné, va changer son regard sur cet univers fascinant et bouleverser ses certitudes.

Quelques anecdotes sur le film :

Le Sage-femme

"Sage" est dérivé du mot "sapiens" qui veut dire "celui qui a la connaissance, l'expérience", et "femme" désigne ici "la femme dont on s'occupe". Ainsi, on peut dire la ou le sage-femme.

Recherches
La réalisatrice et son équipe ont pu effectuer un stage à l'hôpital, juste avant le Covid, et interroger des soignant.e.s, des hommes et des femmes sages-femmes, l'ensemble du personnel médical, mais aussi des parents.

"On voulait tout connaître de ce qui se passe dans la maternité d'un hôpital public. C'est à cette occasion qu'on a pris conscience que chaque accouchement a sa propre histoire et son lot d'incidents imprévisibles. On a aussi été frappé par le brassage de populations et par la misère psychologique, sociale, économique qui règne dans les hôpitaux", raconte Jennifer Devoldere.
Il était vital pour cette dernière que le film fasse preuve de vigilance quant à la véracité du milieu qu'il représentait. Ainsi, de vraies sages-femmes, et de véritables soignants, jouent dans le film. "Il y a des choses qu'on n'invente pas, même quand on a fait un stage à l'hôpital."

La réalité d'un accouchement

La réalisatrice tenait à montrer toute la réalité du métier et du fonctionnement d'une maternité, sans l'édulcorer mais sans tomber non plus dans l'extrême opposé. "En adoptant le prisme de Léo, on accepte sa vision de cette réalité. C'est un filtre. Quand on s'est demandé si on pouvait filmer un vagin, la question a été vite évacuée : on a eu la sensation qu'on ne pouvait pas aborder un tel sujet sans le montrer au moins une fois. Cela aurait été un peu malhonnête de ne pas le faire", explique Jennifer Devoldere.

Tandem
Le rôle de Nathalie a été écrit pour Karin Viard. La réalisatrice a été soulagée qu'elle accepte le rôle car elle ne voyait pas qui aurait pu la remplacer. Pour le personnage de Léo, un casting a été organisé. Jennifer Devoldere et David Bertrand, le directeur de casting, ont vu plus de 200 garçons et Melvin Boomer était l'un des premiers. "Au début, je me disais que c'était lui qui avait le mieux joué, mais c'était la première session et je pensais qu'il fallait en voir d'autres avant de me décider. Puis, je l'ai revu, une deuxième et une troisième fois, et on a fait des essais avec Karin. À ce moment-là, je savais déjà que j'allais lui confier le rôle, mais pas lui !", se souvient la réalisatrice.

Le tournage

Sage-Homme a été tourné dans les environs de Nancy. L'hôpital de Brabois, à Vandoeuvre-lès-Nancy, et qui va bientôt être détruit, a servi pour les extérieurs et le hall. Comme il n'était pas possible d'investir une vraie maternité en état de fonctionnement pendant trois semaines, le chef-décorateur Jean-Marc Tran Tan Ba en a reconstitué une, avec la salle des sages-femmes, des salles de naissances, le bloc, les couloirs, le hall, la salle d'attente, mais aussi la ruelle extérieure. Elle n'a pas été construite en studio mais dans un lieu réel, permettant d'accentuer le réalisme.

Avis de la presse :

"Face à un Melvin Boomer hypertouchant, Karin Viard se révèle une fois de plus formidable dans ce rôle magnifique, plein d'humanité. Très bien écrit, « Sage-homme » n'oublie jamais d'être drôle." (Le Parisien - la rédaction)

"Cette comédie subtile fait découvrir un monde méconnu par les yeux de personnages attachants que la réalisatrice fait évoluer de façon naturelle entre milieu professionnel et personnel." (20Minutes - Caroline Vié )

"Une comédie hospitalière réussie portée par un duo complice, Melvin Boomer et Karin Viard." (Le Figaro - Etienne Sorin)

"Une comédie aigre-douce qui ne ment jamais sur ses intentions et reste totalement sincère, tant envers son sujet qu'envers le public." (L'Obs - Xavier Leherpeur)